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Turquie-Italie : Les notes du match

Source Photo : Le7tv.ma


Ça y est c’est parti ! Cet Euro 2020 (ou plutôt 2021 désormais) est lancé !
Le match d’ouverture de cet Euro inédit (contexte sanitaire, matchs se déroulant dans plusieurs pays différents) opposait la Turquie à l’Italie.
Finalement, de match il n’y eut pas vraiment tant l’Italie était un ton au dessus des turcs, qui ont véritablement manqué leur entrée en matière. Score final : 0-3.
Le résumé de ce match en notes, joueur par joueur.

TURQUIE :

- Cakir (4,5) : Sur les 3 buts italiens, il ne peut clairement pas faire grand chose. Plutôt rassurant en première mi-temps, comme en témoigne ce superbe arrêt sur la tête de Chiellini, il a alterné avec le moins bon en deuxième mi-temps, notamment avec cette relance directement à l’adversaire, qui amène le 3ème but italien...et ternit grandement sa prestation.

- Celik (4) : Clairement, ce n’était pas le Celik de Lille ce soir. Pas tranchant offensivement, ni très rassurant défensivement, il a beaucoup souffert face à son vis à vis Spinazzola.
D’ailleurs, de nombreuses offensives italiennes sont venues de son côté. Jamais bon signe...

- Demiral (5) : Pas aussi souverain qu’avec la Juve, c’est néanmoins lui le patron de la défense turque. Si ce soir il n’a pas pu sauver la patrie, il a tout de même montré beaucoup de courage et d’autorité dans ses interventions.
Malchanceux sur le premier but italien, c’est malheureusement lui qui débloque la situation, et entraine la chute de son équipe.

- Soyuncu (4) : Un début de match très compliqué pour le défenseur de Leicester. Trop facile, il manqué de concentration sur certaines relances et a laissé trop de latitude aux attaquants transalpins. Curieusement, c’est quand Il a davantage serré la vis en seconde période que les buts ont commencé à pleuvoir. C’est néanmoins beaucoup trop juste pour rattraper l’ensemble.

- Meras (5) : Le latéral havrais a plutôt bien tenu son rang, le danger n’est finalement pas vraiment venu de son côté.
Pris par Berardi sur l’ouverture du score, il n’a pas su et pas pu apporter le danger offensivement. Précis néanmoins dans ses transmissions et propre défensivement.

- Tufan (5,5) : Le meilleur joueur turc ce soir. Solide dans les duels rapprochés, il a pu récupérer quelques ballons précieux, sans quoi l’addition aurait pu être plus salée...
Très actif, il a baissé de pied en seconde mi-temps, pour finalement sortir dès la 64ème minute. Remplacé par Ayhan.

- Yokuslu (4) : Un match neutre de la part du milieu du Celta Vigo. Beaucoup d’activité mais pris dans la tenaille du milieu de terrain italien. Remplacé par Kahveci.

- Karaman (3) : L’attaquant du Fortuna Düsseldorf n’a pas pesé sur les débats. Peu servi et battu dans les duels, a l’instar de ses coéquipiers. Un match a oublier pour lui. Remplacé par Dervisoglu.

- Calhanoglu (4) : On l’attendait beaucoup et sans doute un peu trop. Le dépositaire du jeu turc n’a pas réussi à imposer sa patte, très bien cadenassé par le pressing et l’agressivité italienne. Précieux par sa qualité technique.

- Yilmaz (4,5) : Son duel face à la charnière Bonucci-Chiellini promettait. Et il a bien eu lieu. Très remuant, malgré sa grosse saison, il a tenté de bouger cette défense italienne, en vain. Le capitaine turc a finalement fini par abdiquer.

- Yazici (4) : Il devait être l’un des catalyseurs de cette attaque turque mais le lillois n’a pas pu faire de différences ce soir. Son énergie et sa combativité lui ont néanmoins permis d’éviter de sombrer. Remplacé à la mi temps par Under (5) qui a clairement apporté quelque chose et qui s’est signalé d’entrée par une occasion. Mis sous l’éteignoir par la suite, il a disparu progressivement des débats.

ITALIE :

- Donnarumma (5) : Au chômage technique quasiment tout le match, il a tout de même été vigilant sur les rares frappes turques. Pas impérial dans son jeu au pied.

- Florenzi (6) : Très entreprenant, il avait des fourmis dans les jambes et cela s’est vu. Il a  arpenté son côté droit avec ardeur mais a souvent manqué de précision dans le dernier geste. Remplacé par Di Lorenzo (5) plus défensif, il n’a pas apporté de réelle plus value à cette squadra.

- Bonucci (5,5) : Toujours très sûr, le défenseur bianconero a parfaitement muselé les faibles attaques turques. N’a pas eu besoin de s’employer outre mesure.

- Chiellini (6,5) : Le presque quarantenaire (36 ans) avait des jambes de 20 ans ce soir. Beaucoup d’énergie dégagée dans les duels, des montées balles au pied pour créer du décalage (oui oui !), le capitaine transalpin a montré l’exemple. Ce n’est pas anodin si les attaquants turcs n’ont pas existé ce soir.

- Spinazzola (7,5) : Quel match du latéral italien ! Assurément l’homme du match ce soir. Ses montées ont régulièrement apporté du danger dans la défense turque. Il a constamment pris le dessus sur son vis à vis. C’est sa frappe qui amène le second but italien. Il a également été impérial défensivement. S’est éteint en fin de rencontre mais que pouvait-on lui demander de plus ?

- Jorginho (7) : Il a dirigé le milieu de terrain de main de maître, et si la squadra a remporté cette bataille, c’est en grande partie grâce à lui.

- Barella (5,5) : Un ton en dessous de ses compères du milieu, il n’en demeure pas loin essentiel dans le dispositif italien, grâce tout d’abord à son activité hors norme.

- Locatelli (6) : Le milieu de terrain de Sassuolo a été convaincant ce soir. Très intéressant balle au pied et inspiré, il a souvent pris les bonnes décisions et a crée du danger, comme sur cette belle frappe en seconde mi temps. Remplacé par Bryan Cristante.

- Berardi (5,5) : Il ne lui a manqué qu’un but. Souvent recherché par ses partenaires, l’ailier buteur transalpin n’a pas toujours fait les bons choix. Néanmoins, c’est lui qui débloque la situation grâce à son centre fort devant le but provoquant le CSC de Demiral. Remplacé par Bernadeschi.

- Insigne (6,5) : Le petit lutin napolitain a fait un match à l’image de sa saison : très bon. A été le centre névralgique des offensives italiennes, comme en témoigne son nombre important de ballons touchés. A souvent décroché pour créer du liant dans le jeu transalpin. Son très beau but récompense sa prestation aboutie. Remplacé par Chiesa.

- Immobile (6) : On a longtemps pensé que le bomber italien finirait sans but ce soir. Beaucoup d’appels, une belle activité, mais on sentait que la réussite le fuyait. C’était sans compter sur son abnégation sans faille. Opportuniste, il a bien su jaillir suite à la frappe de Spinazzola pour débloquer son compteur. Remplacé par Belotti en fin de match.

Source photo : tntv.pf

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